Une dynamique qui ne faiblit pas. Les ETF (Exchange traded funds), ces fonds indiciels cotés en Bourse (ou «trackers»), continuent de séduire un nombre croissant d’investisseurs en Europe, avec près de 250 milliards d’euros de collecte en 2024. Soit 100 milliards de plus qu’un an auparavant (145 milliards d’euros en 2023). Leur popularité s’explique par leur simplicité, leurs frais réduits et la diversification qu’ils offrent aux investisseurs. «Le recours aux ETF est un véritable raz de marée», observe Alexandre Baradez, responsable des analyses marchés pour IG France. Et pour cause : «Ces produits permettent de répliquer la performance d’un indice avec des frais très bas, souvent autour de 0,15% à 0,20% pour les moins onéreux», détaille l’expert.
Toutefois, s’ils permettent de répliquer la performance de tout un indice (CAC 40, S&P 500, Nasdaq, etc.), opérer une sélection parmi ces indices reste essentiel. En particulier, il peut être plus pertinent cette année d’investir sur des marchés actions dévalorisés, qui offrent davantage de chances de rebond que les indices américains, déjà très chers, et qui «ne monteront pas jusqu’au ciel», selon l’adage bien connu.
Aussi, Alexandre Baradez souligne l’intérêt des ETF sectoriels, en particulier de notre côté de l’Atlantique : «On peut se positionner sur des secteurs européens qui ont fortement baissé en Bourse, comme les foncières cotées, qui ont perdu 50% de leur valeur lorsque les Banques centrales ont relevé leurs taux d’intérêt.» (…)
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